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Dr Marie-Claude Potier, nouvelle Présidente du Conseil scientifique

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02 Sep 2012 Dr Marie-Claude Potier, nouvelle Présidente du Conseil scientifique

Le Dr Marie-Claude Potier, élue Présidente du Conseil scientifique de la Fondation Jérôme Lejeune, a pris à l’été 2012 la suite du Pr Pierre Kamoun. Elle sera épaulée dans sa nouvelle fonction par le Dr Nathalie Cartier, élue vice-présidente.

MarieClaudeLe Dr Marie-Claude Potier, élue Présidente du Conseil scientifique de la Fondation Jérôme Lejeune, a pris à l’été 2012 la suite du Pr Pierre Kamoun. Elle sera épaulée dans sa nouvelle fonction par le Dr Nathalie Cartier, élue vice-présidente.

Docteur, quel objectif poursuivez-vous, avec le Dr Nathalie Cartier, dans le cadre de cette présidence du Conseil scientifique de la Fondation Jérôme Lejeune ?

Les recherches de Nathalie Cartier et moi sur la trisomie 21 et les maladies génétiques du système nerveux nous ont conduites à développer des approches thérapeutiques nouvelles.

Nous ferons en sorte que les projets de la Fondation, ou financés par la Fondation, aient un seul but : progresser vers la compréhension et le traitement des maladies de l’intelligence.

Vous connaissez bien le Conseil scientifique. Comment fonctionne-t-il ?

En effet, je suis membre du Conseil scientifique de la Fondation depuis 2007. J’ai pu voir son fonctionnement et son évolution au cours de ces cinq dernières années. Le Conseil scientifique est composé de médecins, psychologues et chercheurs en génétique, neurosciences, neuropharmacologie, Français et Suisses, travaillant sur la trisomie 21, les retards mentaux dont l’origine génétique est connue ou non. Les décisions y sont prises de manière collégiale d’après les expertises établies par les membres du Conseil. Nous évaluons des projets de haut niveau scientifique et à fort potentiel (en moyenne une centaine par an durant les réunions bisannuelles) et la Fondation peut financer une quarantaine de projets par an. 

Depuis 2004, la Fondation a organisé trois Journées Jérôme Lejeune sur les maladies de l’intelligence au cours desquelles interagissent des chercheurs internationaux de très haut niveau, des cliniciens et des psychologues ainsi que des associations.

Enfin, la récente création d’une antenne de la Fondation Jérôme Lejeune aux Etats-Unis a permis d’élargir son champ d’action et d’acquérir une dimension internationale propice aux renforcements des liens et à l’optimisation des efforts. Le Conseil scientifique veille à appliquer les enjeux de la Fondation : chercher, soigner et défendre les patients atteints de trisomie 21 ou d’une autre maladie génétique de l’intelligence.

Comment voyez-vous le développement de l’activité du Conseil scientifique ?

L’activité du Conseil scientifique s’est développée autour du financement de projets de recherche fondamentale et appliquée et s’est élargie à l’organisation de colloques internationaux. Il s’agira de poursuivre ces missions. Nous veillerons à ce que tous les projets financés se déroulent dans les meilleures conditions grâce au suivi imposé par le Conseil scientifique.

Depuis quelques années, la recherche clinique sur la trisomie 21 et les maladies de l’intelligence a fait un bond considérable. L’exemple le plus frappant est le lancement d’un essai clinique sur la trisomie 21 par un grand groupe pharmaceutique. Dans ce contexte, le rôle du Conseil scientifique sera de discerner, d’orienter de nouveaux essais cliniques et de participer à leur réalisation. Nous ferons en sorte que soient tissés des liens étroits avec les cliniciens, en particulier ceux de l’Institut Jérôme Lejeune dont certains font déjà partie du Conseil scientifique, toujours dans le but d’avancer dans la thérapie et de pouvoir ainsi proposer aux patients l’accès aux meilleurs soins et traitements. Nous suivrons tout particulièrement le Conseil scientifique américain qui évalue les projets nord-américains.

Nous aurons pour objectif de renforcer les interactions avec nos collègues américains, afin de promouvoir de façon la plus efficace et complémentaire possible la recherche sur les maladies de l’intelligence et de développer nos moyens d’action. Nous pourrons organiser pour les donateurs des visites de laboratoires financés par la Fondation afin qu’ils voient les fruits de leur contribution à la recherche. Notre expérience à la tête d’équipes de recherche nous a montré à quel point le financement de la recherche est le nerf de la guerre. Nous devons pouvoir montrer aux donateurs l’impact des travaux réalisés. 


Le Dr Marie-Claude Potier est docteur en sciences et pharmacien de formation. Elle est directeur de recherche au CNRS et pilote une équipe de recherche à l’Institut du Cerveau et de la Moelle à l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière. 

Le Dr Nathalie Cartier est pédiatre. Elle est directeur de recherche à l’INSERM et pilote une équipe du Centre de recherche en Imagerie moléculaire du Commissariat à l’Energie atomique à Fontenay-aux-Roses.  

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