L’année 2023 s’annonce décisive : la remise en question de l’interdit de tuer va s’accentuer.
La promesse du président de la République Emmanuel Macron de légaliser l’euthanasie ou le suicide assisté, exprimée en septembre, a commencé à se matérialiser en décembre. Une convention citoyenne a débuté ses travaux qui vont se poursuivre jusqu’au printemps. En parallèle, des auditions sont menées par le gouvernement et une mission d’évaluation de loi Claeys-Leonetti, organisée à l’assemblée nationale, est présidée par M. Olivier Falorni, député promoteur de l’euthanasie.
Dans ces conditions, comment ne pas craindre la légalisation de « l’aide active à mourir » (pour utiliser la terminologie de l’ADMD), qui sera inéluctablement une incitation à mettre à mort des personnes malades et vulnérables ?
En fidélité au professeur Jérôme Lejeune, la Fondation a décidé de s’engager dans ce débat, qui s’inscrit dans le cadre de sa 3ème mission, la défense de la vie.