Alors que la convention citoyenne sur la fin de vie poursuit ses travaux sur l’opportunité de légaliser l’euthanasie ou le suicide assisté, la fondation Jérôme Lejeune lance une mobilisation comme un cri d’alarme : TOUT MAIS PAS ÇA !
Cette mobilisation rejoint l’alerte des 800 000 soignants marquant leur refus de l’euthanasie, en Une du Figaro ce matin, à l’occasion de la publication d’un avis éthique clair : donner la mort ne peut être considéré comme un soin.
Le projet phare de la mobilisation Tout mais pas ça ! est l’organisation de « Soirées Projections débats » dans toute la France pour faire connaître le tout nouveau documentaire produit par Bernard de La Villardière et réalisé par Géraud Burin des Roziers :
Mourir n’est pas tuer
Enquête au cœur de la fin de vie
Les dates et lieux des soirées projections-débats sont mis en ligne sur le site de la mobilisation : toutmaispasca.org, « la plateforme qui met au clair sur l’euthanasie ». Elle permet aux citoyens de s’informer et de se former en proposant notamment un manuel de bioéthique (téléchargeable gratuitement).
Les 1ères villes de la tournée (mises à jour régulièrement sur le site) :
Cannes, le 27 février
Saint Raphaël / Fréjus, le 28 février
Avignon, le 1 mars
Lyon, le 2 et le 16 mars
Orléans, le 14 mars
Paris, 8ème , le 22 mars et 28 mars
La Rochelle, le 23 mars
Toulouse, le 31 mars
Saint Maur des fossés, le 11 avril
Paris 15ème , le 31 mai
Alors que la question posée à la Convention citoyenne du CESE sur la Fin de Vie est orientée pour aboutir à une modification de la législation, la Fondation Jérôme Lejeune a élaboré des outils pour informer, décrypter les enjeux, mobiliser les citoyens.
Lucie Pacherie, responsable de la mobilisation Tout Mais Pas Ça ! en explique le sens : “Tout, mais pas donner la mort aux personnes en fin de vie ; tout, mais pas la démission de la société et de la médecine face aux souffrances et aux angoisses de la fin de vie ; tout mais pas la mort comme solution à la souffrance, à la solitude et au désespoir. Tout mais pas « le modèle belge » (pas plus que le « modèle suisse » ou canadien ou celui des Pays-Bas), qui euthanasie les mineurs et les personnes souffrant de dépression. Il y a d’autres solutions à proposer, innover, développer : accompagner, aider à mieux vivre la fin de vie, déployer tous les moyens humains pour apaiser, écouter, dans le respect de la personne humaine souffrante et par des moyens médicaux quand il le faut. Pour cela, la Fondation ne peut agir seule : les personnes en fin de vie, que nous serons tous un jour, ont besoin de chacun d’entre nous.”