En tant que président du comité scientifique du congrès « La trisomie 21 n’intéresse pas uniquement les généticiens »
A l’approche des journées cliniques internationales Jérôme Lejeune 2014, retour sur les moments forts des précédentes journées internationales avec les extraits du discours d’introduction de Stylianos Antonarakis, président du comité scientifique des 1ères journées internationales Jérôme Lejeune de 2004
« La trisomie 21 n’intéresse pas uniquement les généticiens »
J’aimerais remercier toutes les organisations, la Fondation Jérôme Lejeune, qui ont soutenus nos travaux de recherche, c’est extrêmement important pour nous tous. Je voudrais remercier le professeur Lejeune de ses découvertes, de son style, de l’exemple qu’il nous donne à tous. Je souhaite remercier sa famille, pour avoir gardé vivante la flamme qu’il nous a transmise.
Les troubles des handicaps cognitifs sont des troubles très difficiles à cerner, et nous les connaissons mal, y compris la trisomie 21. La connaissance que nous en avons aujourd’hui est encore très primaire. La preuve en est que nous ne pouvons pas encore traiter la trisomie 21 et la majorité des troubles qui accompagnent ce handicap cognitif.
La trisomie 21 est une maladie multifactorielle très complexe, proche d’autres troubles y compris la maladie d’Alzheimer. Et tous ces autres troubles dans la dysfonction cognitive sont des pistes qui doivent nous acheminer vers une meilleure compréhension de la dysfonction cognitive.
La trisomie et les troubles du handicap cognitif n’intéressent pas uniquement le seul généticien. C’est un sujet passionnant pour le neuro scientifique, pour le biologiste moléculaire pour le bio informaticien, pour le physicien, le chimiste, pour toutes les spécialités qui mises ensemble sont capables de découvrir des faits nouveaux concernant ces pathologies.