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IVG dans la Constitution : le premier droit de l’homme demeure le droit de vivre.

IVG dans la constitution - Dangereux 1
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13 Mar 2024 IVG dans la Constitution : le premier droit de l’homme demeure le droit de vivre.

Dans une célébration à la limite de l’hystérie collective, la France vient d’inscrire la liberté de recourir à l’IVG dans le texte de la Constitution. La Fondation Jérôme Lejeune s’est mobilisée pour rappeler que l’avortement est un drame qui tue des vies humaines, le coeur des femmes, la conscience des soignants et l’âme d’une société. Elle demeure active pour les combats qui suivront au niveau français et comme au niveau européen.

A-t-on encore le droit de s’exprimer ou de se questionner sur l’IVG en France ? La séquence politique que nous venons de vivre donne à penser que non. Plus personne ne vient défendre le bien de l’enfant à naître. L’IVG n’est pensée que du point de vue de la liberté de la femme.

L’unanimité et la précipitation de l’élite politique interrogent. Rien ne justifiait pourtant cette disposition. Mais il est plus facile de réunir un Congrès en quatre jours pour voter un texte symbolique, que s’attaquer aux priorités des Français dont l’IVG ne fait pas partie. À moins qu’il ne s’agisse justement de faire taire les consciences, en sacralisant comme une valeur fondamentale ce qui supprime objectivement une vie humaine.

Cette loi constitutionnelle ne sera pas sans conséquence : elle menace gravement la clause de conscience des médecins que les parlementaires n’ont pas voulu constitutionnaliser. Elle crée une confusion entre le délit d’entrave et la liberté d’expression. Sera-t-il encore permis à une mère d’exprimer sa souffrance à la suite d’un avortement ? Au père de plaider pour garder son enfant ? Sera-t-il encore permis de parler des conséquences de l’avortement sur la santé mentale, ou de promouvoir les solutions alternatives qui existent ?

Dans ce contexte difficile, la Fondation Jérôme Lejeune poursuit depuis sa création l’œuvre du professeur Jérôme Lejeune pour la défense de toute vie humaine, alors que les personnes handicapées sont les premières victimes de l’avortement. En France, les personnes porteuses de trisomie 21 peuvent en effet être éliminées jusqu’à la naissance. Elles le sont à 97% quand le dépistage anténatal est positif. Laisser les pouvoirs publics décider des catégories de personnes qui ont le droit de vivre est le signe d’une grave dérive totalitaire. Chercher à interdire le débat public sur cette question l’est encore davantage.

La Fondation a contribué au débat public avec : 

-une vidéo d’interpellation « Avortement dans la Constitution : une aberration », 

-un outil d’interpellation des parlementaires, 

-des live-tweet sur le site d’information www.genethique.org

-deux communiqués de presse, le 28 février à la suite du vote du Sénat et le 4 mars à la suite du vote du Congrès. 

-des interviews media : le JDD, Famille Chrétienne, l’Incorrect, TV Libertés

 

La Fondation Jérôme Lejeune continue à se mobiliser, à l’heure où des voix réclament déjà l’inscription de l’IVG dans la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne et où le Président de la République a dévoilé lundi 11 mars les grandes lignes de son projet de loi sur la fin de vie, incluant une “aide active à mourir”.

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