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L’IVG dans la Constitution : un symbolisme tragique.

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24 Nov 2022 L’IVG dans la Constitution : un symbolisme tragique.

La Fondation Jérôme Lejeune réagit au vote de l’Assemblée nationale cet après-midi visant à constitutionnaliser l’avortement. Cet ajout trouverait sa place dans la norme suprême du droit français qui pose les principes les plus importants de la République française. La suppression de 220 000 vies humaines par an depuis près de 50 ans, deviendrait une valeur fondamentale de la République, au même titre que son unité et son indivisibilité.

La Fondation rappelle qu’il n’y a de justification d’aucune sorte à intégrer l’avortement dans la Constitution :

– Ni juridique car la France n’est pas l’Amérique, aucune transposition n’est possible. La Cour suprême s’est contentée de rendre aux États fédérés la liberté sur ce sujet.

– Ni médicale car l’avortement n’est pas un soin.

– Ni sociale, car l’avortement est libre et gratuit depuis des années.

« Cette inscription du droit à l’avortement dans la Constitution exprime un symbolisme tragique : sanctuariser l’acte de tuer un enfant dans le ventre de sa mère » dénonce Jean-Marie Le Méné, président de la fondation Jérôme Lejeune.

Il est inédit qu’aucune formation politique n’ait été capable de s’opposer à une telle mesure.

Le seul socle commun qui met tout le monde d’accord sur le plan politique est une disposition intrinsèquement mortifère. On assiste une fois encore au piège politique le plus efficace : aucun politique ou groupe politique, s’il veut exister, ne peut émettre ne serait-ce qu’un doute ou une interrogation sur l’avortement.

La Fondation Jérôme Lejeune regrette que certains de ceux qui ont prétendu faire barrage à cette proposition de loi, ont en réalité, joué le même jeu et concouru au même résultat.

La constitutionnalisation de l’avortement ne répond certainement pas aux préoccupations du peuple français, très éloigné de cet enjeu purement politicien.

Ni la loi, ni la Constitution ne sont des textes immuables. Ils pourront toujours être changés à la faveur d’une majorité différente. En tout état de cause, ni la loi ni la Constitution ne peuvent obliger la conscience.

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