Ce 23 septembre 2014, la Cour de cassation a validé un détournement de la législation française consistant pour une conjointe d’un couple homosexuel, à concevoir un enfant par PMA à l’étranger, puis à en demander l’adoption en France par l’autre conjointe.
Ce 23 septembre 2014, la Cour de cassation a validé un détournement de la législation française consistant pour une conjointe d’un couple homosexuel, à concevoir un enfant par PMA à l’étranger, puis à en demander l’adoption en France par l’autre conjointe.
La Fondation Jérôme Lejeune n’est pas étonnée par cet avis. En effet, celui-ci s’inscrit dans le contexte sociétal français qui, pour l’ensemble des enjeux touchant le début de la vie depuis 20 ans, valorise uniquement l’évolution des techniques et considère exclusivement les intérêts individuels des adultes.
Cette vision a conduit la société française à élaborer un « droit à l’enfant », qui a remis en cause les droits fondamentaux des jeunes êtres humains en gestation, parmi lesquels :
- le droit à la vie
- et le droit d’être considéré comme un sujet.
Cette matérialisation de l’enfant en gestation a permis de développer des pratiques de fabrication, de sélection, d’élimination, de vente et de troc d’enfants.
Il est donc logique que l’embryon, devenu un objet disponible, puisse être aujourd’hui privé de père avec la PMA et demain privé de mère avec la GPA.
La Fondation Jérôme Lejeune rappelle qu’elle a toujours considéré que l’attitude tendant à réserver la PMA aux cas d’infertilité médicale des couples hétérosexuels, en excluant l’infertilité sociale des couples de même sexe, était intenable, ce que vient de confirmer la Cour de cassation.
Dans ce contexte délétère, la Fondation Jérôme Lejeune considère que la seule solution pour mettre un terme à cette folie procréatique est d’exiger des futurs chefs de la future majorité la remise en cause du droit à l’enfant, de la disponibilité de l’embryon humain et du mariage homosexuel.