Besoin d’aide ?
×
Voici les questions les plus posées :
  • Comment suivre l’actualité bioéthique ?
  • En savoir plus sur les dons et la fiscalité ?
  • Quel est l’état de la recherche scientifique ?
  • Êtes-vous patient ou à la recherche d’informations sur les consultations médicales ?
  • Are you researcher?

Recherche

La charte éthique de la recherche scientifique

La Charte éthique pour la recherche scientifique de la Fondation Jérôme Lejeune s’enracine dans le serment d’Hippocrate1 , médecin et philosophe grec né en 460 av JC., c’est-à-dire sur le respect de la vie humaine.

À la suite du Professeur Jérôme Lejeune

La recherche médicale sur les maladies de l’intelligence d’origine génétique soutenue par la Fondation Jérôme Lejeune est conforme à ses trois missions fondatrices : soigner, chercher, défendre. Elle se fait en conformité avec la tradition médicale et scientifique héritée du professeur Jérôme Lejeune, co-découvreur de la trisomie 21, mais aussi défenseur de la vie humaine dès la conception. Il deviendra chercheur par nécessité pour apporter une solution thérapeutique et préserver la vie de ses patients.

Les chercheurs dont les travaux sont soutenus par la Fondation Jérôme Lejeune adhèrent aux normes les plus élevées de pratique et d’intégrité de la recherche. Ils suivent les normes universitaires, nationales et internationales de bonnes pratiques, qu’elles soient scientifiques, de laboratoire ou cliniques.

Dans le respect de l’embryon humain

Les chercheurs s’engagent par ailleurs à n’utiliser, dans le cadre précis des études financées par la Fondation Lejeune, ni embryons humains, ni cellules souches embryonnaires humaines, qu’elles soient dérivées d’embryons humains provenant directement ou non d’interruptions provoquées de grossesse, de techniques de procréation médicalement assisté ou de clonage humain. Leur utilisation est donc contraire aux missions statutaires de la Fondation Lejeune.

Les chercheurs ne participent pas non plus à la création de nouvelles cellules germinales humaines.

Comme l’explique son président, Jean-Marie Le Méné, depuis plus de 25 ans, la Fondation Lejeune a « systématiquement apporté la preuve scientifique qu’aucune recherche ne requérait l’instrumentalisation de l’embryon humain »[2].

[2] Plaidoyer pour une éthique de la vie, p. 13.

Protéger les participants à la recherche

Lorsque la recherche implique des sujets humains, les chercheurs sont tenus de protéger et de veiller aux droits, aux intérêts et à la sécurité des participants à la recherche.

1Ajoutez votre Serment d’Hippocrate Je jure par Apollon, médecin, par Esculape, par Hygie et Panacée, par tous les dieux et toutes les déesses, les prenant à témoin que je remplirai, suivant mes forces et ma capacité, le serment et l’engagement suivant : « Je mettrai mon maître de médecin au même rang que les auteurs de mes jours, je partagerai avec lui mon avoir et, le cas échéant, je pourvoirai à ses besoins; je tiendrai ses enfants pour des frères, et, s’ils désirent apprendre la médecine, je la leur enseignerai sans salaire ni engagement. Je ferai part des préceptes, des leçons orales et du reste de l’enseignement à mes fils, à ceux de mon maître et aux disciples liés par engagement et un serment suivant la loi médicale, mais à nul autre. Je dirigerai le régime des malades à leur avantage, suivant mes forces et mon jugement, et je m’abstiendrai de tout mal et de toute injustice. « Je ne remettrai à personne du poison, si on m’en demande, ni ne prendrai l’initiative d’une pareille suggestion ; semblablement, je ne remettrai à aucune femme un pessaire abortif, je passerai ma vie et j’exercerai mon art dans l’innocence et la pureté. Je ne pratiquerai pas l’opération de la taille. Dans quelque maison que j’entre, j’y entrerai pour l’utilité des malades, me préservant de tout méfait volontaire et corrupteur, et surtout de la séduction des femmes et des garçons, libres ou esclaves. Quoi que je voie ou entende dans la société pendant l’exercice ou même hors de l’exercice de ma profession, je tairai ce qui n’a jamais besoin d’être divulgué, regardant la discrétion comme un devoir en pareil cas. « Si je remplis ce serment sans l’enfreindre, qu’il me soit donné de jouir heureusement de la vie et de ma profession, honoré à jamais des hommes ; si je le viole et que je me parjure, puissé-je avoir un sort contraire. » Source : texte grec ancien, autour du 4e siècle avant J.-C. Traduit par Émile Littré, 1819-1861. titre ici