Les déficiences cognitives liées à la trisomie 21 sont en partie dues à un défaut de la prolifération de cellules neuronales qui, de surcroît, peuvent ne pas atteindre l’emplacement dédié à leur fonction dans le cerveau. Cette perturbation intervient dès le développement embryonnaire. Ces cellules captent des signaux grâce à des cils (Primary cilium) présents sur la membrane cellulaire, à la manière d’un doigt de gant. Certaines études ont montré que ces cils des neurones de personnes porteuses de trisomie 21 sont défectueux.
Sur des modèles de souris trisomie 21, Melody Atkins va analyser, pour mieux les comprendre, les mécanismes de migration des neurones dans le cortex cérébral de souris trisomie 21 et le rôle de ces cils. Ce sont deux aspects importants mais peu explorés du développement du cerveau chez les personnes porteuses de trisomie 21. L’étude permettra de mettre en évidence l’origine des difficultés cognitives de ces personnes : raisonnement, perception, mémoire…