Lancées en novembre dernier, les soirées ciné-débat autour du film présentant la vie du Professeur Jérôme Lejeune, Aux plus petits d’entre les miens, rencontrent un franc succès. Coup de projecteur sur celle du Chesnay.
Le 1er février au Chesnay dans les Yvelines, alors que la projection va commencer, il faut refuser l’entrée aux retardataires : la salle, trop petite, est comble, et les organisateurs ont déjà fait asseoir « les jeunes » sur le côté de l’estrade.
Déjà la projection commence et les premières images défilent sur l’écran. Un film « bouleversant », où beaucoup seront frappés de voir cet homme proche du prix Nobel, reconnu mondialement par ses pairs pour ses recherches scientifiques et la mise en évidence du chromosome supplémentaire responsable de la trisomie 21, interpeller la communauté scientifique quand il découvre qu’au lieu de servir ses malades, sa découverte conduit à leur élimination. Fervent défenseur de la vie, cette prise de conscience le conduira à se positionner sans cesse, jusque sur les plateaux de télévision, contre le sort qui leur est désormais réservé.
La soirée se poursuit avec le débat : Jean-Marie Le Méné et le Père Mathieu de Raimond, curé de la paroisse du Chesnay, détaillent à la fois l’apport du professeur et les développements actuels de « la cause de la trisomie 21 » soutenue par la Fondation Lejeune. Le Père Mathieu rendra hommage à « la conscience droite et éclairée » du professeur Lejeune qui « aura servi jusqu’au bout ». Ce sera aussi l’occasion pour Jean-Marie Le Méné de montrer combien la trisomie 21 est le cheval de Troie du transhumanisme, qui promeut une nouvelle « humanité » augmentée où la fragilité et le handicap n’ont plus leur place.
A l’issue de la soirée, les réactions font état du « combat toujours actuel » du professeur Lejeune. Il est cité comme « un modèle à suivre », « un exemple » face aux engagements « à contre courant », une lumière dans un monde en « manque de repères ». Pierre Nicolas de l’association Eveilleurs d’Espérance a organisé la soirée avec la Fondation Lejeune. Il se dit interpellé par la « figure universelle » du professeur Lejeune. Une femme explique qu’elle a été « très émue d’entendre sa voix. On sent toute la profondeur de l’homme, on sent toute sa douceur, sa joie de vivre et ça m’a beaucoup impressionnée. Et il partage tout ça avec les petits malades dont il s’est occupé toute sa vie, avec son entourage médical, dans son équipe pour essayer de susciter cette passion et cette compassion chez tous les autres ». Telle personne avoue repartir avec « une grande espérance ». Tandis qu’une autre, employée dans l’industrie pharmaceutique, sensibilisée à l’éthique, est venue « donner un peu de sens à mon activité ».
Retour en vidéo sur une soirée ciné-débat :