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« Le Puy du Fou dédie la cinéscénie à une œuvre majeure de civilisation »

Evénement
07 Juil 2015 « Le Puy du Fou dédie la cinéscénie à une œuvre majeure de civilisation »

Accueillie par Nicolas de Villiers, président de l’Association du Puy du Fou, la Fondation Lejeune était mise à l’honneur au Puy-du-Fou vendredi dernier 3 juillet ; elle recevait le Prix décerné chaque année par l’association Puy du Fou-Espérance, au cours d’une Grande soirée humanitaire.

Déjà, la délégation nombreuse de la Fondation et de l’Institut Jérôme Lejeune s’avance dans l’allée de la cour du château, accompagnée d’une quinzaine d’enfants atteint de trisomie 21, alors que des bénévoles en costumes de renaissance, enfants pour la plupart, certains habillés en pages, leur font une joyeuse haie d’honneur et brandissent des branches de genets.

C’est Benoit, un enfant puyfolais, cape et chapeau plat surmonté d’une plume, qui prend la parole et s’adresse aux enfants de l’Institut Lejeune : « Ce soir la lumière ne viendra pas des projecteurs mais de vos cœurs. Il y aura plus d’étoiles que d’habitude, ce sera le reflet de l’émerveillement dans vos yeux. Il y aura un cœur pour la Vendée et un autre pour la Fondation Jérôme Lejeune ».

Renée Brossard, Présidente du Puy du Fou-Espérance, rappelle l’itinéraire du professeur Lejeune et les trois missions de la Fondation : soigner, chercher, défendre, avant d’ajouter que le Professeur connaissait le Puy du Fou et qu’il y avait goûté un « soulèvement de vie », comme le rappellera plus tard Philippe de Villiers.

Le Prix est remis « en grand pompe »… Ce n’est ni plus ni moins la cour du roi François 1er, en grand costume renaissance, qui se déplace pour honorer ce moment de sa présence… Le roi lui-même ferme la marche, juché sur son cheval, sous un dais porté par des palefreniers. Ici, l’histoire s’invite à chaque détour, à chaque occasion,… pour le plus grand bonheur des petits et des grands. Deux petites filles s’avancent et portent un énorme chèque symbole du montant remis. La somme de 50 000 euros doit permettre d’agrandir les espaces de la consultation des patients atteints de diverses maladies génétiques de l’intelligence qui y seront soignés.

Moment d’émotion quand François, jeune trisomique de 15 ans, prend la parole : « Au nom de tous les enfants qui viennent à la consultation, au nom de nos parents, de nos familles, je vous remercie du fond du cœur de votre générosité ». Il terminera sur ces simples mots, à la fois fragiles et doux mais qu’il remplit de force : « Il y a une chose commune à la Fondation et au Puy du Fou, on-nous-aime !».

A son tour, Jean-Marie Le Méné remercie « les Puyfolais d’avoir compris depuis longtemps que la Fondation et sa consultation accueillent des personnes qui sont atteintes d’une pathologie qui n’est pas perçue comme compatible avec la vie moderne. En soignant les personnes avec un handicap mental, nous remplissons un vide ». Il rappelle que depuis son origine la Fondation veut aussi « intéresser la recherche, les sciences, pour trouver un traitement visant à rendre leurs aptitudes à des personnes qui ont un retard mental à cause d’une déficience du génome ». Objectif atteint : ce sont près de 600 programmes de recherche qui ont été financés depuis 20 ans. Après avoir cité le professeur Lejeune : « Quand la nature condamne, le rôle de la médecine n’est pas d’exécuter la sentence, mais de commuer la peine », Jean Marie Le Méné achevait en rappelant la proximité du Puy du Fou et de la Fondation, l’un et l’autre s’employant à « accrocher des réalisations à contre pente. »

Enfin, Philippe de Villiers, Fondateur du Puy du Fou, explique qu’au-delà de la remise du chèque et de l’invitation au spectacle de la cinéscénie, les premiers liens avec la Fondation sont ceux du souvenir des premières visites de Jérôme Lejeune, cet ami de Jean-Paul II, qui « soignait par la science et par l’humanité », et de sa famille. Avant de mentionner un autre lien, celui « du mystère de la civilisation : le refus commun de l’innommable, la destruction de la vie, du beau : la laideur ». Ce soir, « le Puy du Fou dédie la cinéscénie à une œuvre majeure de civilisation ».

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