Après les joies de l’été, et nous souhaitons qu’elles ont été nombreuses pour chacun d’entre vous, la rentrée est toujours une période dense.

Ma première pensée va à Guillaume Duriez, qui est arrivé le 12 juillet dernier pour me succéder comme Directeur de l’Institut Jérôme Lejeune. Sa personnalité, ses qualités humaines, son expérience sont autant d’atouts essentiels qui contribueront au développement de l’Institut. Je suis très heureux de savoir la consultation et ses patients entre ses mains.

Du côté de la recherche, l’investissement ne faillit pas. Le Conseil scientifique de la Fondation reçoit toujours plus de projets, toujours plus innovants. Ils visent à mieux comprendre les mécanismes génétiques en cause pour trouver des cibles thérapeutiques spécifiques, adaptées à la trisomie 21 et aux autres déficiences intellectuelles d’origine génétique. Parce que mieux connaitre la maladie permet aussi de mieux répondre aux besoins et de mettre en place une meilleure prévention. Concrètement, comme vous le découvrirez dans cette lettre, de nouveaux traitements arrivent pour lutter contre la maladie d’Alzheimer. L’Institut, soutenu par la Fondation, est engagé dans des programmes de recherche pour apporter ces innovations aux patients porteurs de trisomie 21.

La rentrée est aussi marquée par les débats autour de la fin de vie et là encore, la Fondation s’investit. Comme l’écrivait récemment Jean-Marie Le Méné, le président de la Fondation, « nous avons des raisons concrètes de nous inquiéter pour les patients de l’Institut Jérôme Lejeune, porteurs d’un handicap mental et vieillissants ». Aussi, nous continuerons à nous engager pour une médecine entièrement centrée sur le soin des patients. A la suite de
Jérôme Lejeune, nous défendrons inlassablement chaque instant de la vie, nous appuyant sur une médecine fidèle au serment d’Hippocrate, c’est-à-dire qui fait grâce.

Cette année encore nous serons à vos côtés. Nous savons que nous pourrons compter sur vous. Bonne rentrée à tous !