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La recherche se construit ici et maintenant !

Chers amis,

« Parfois, j’ai peur que Jade ne voie jamais les fruits de la recherche. C’est trop loin, trop compliqué, trop… inaccessible. »

Ces mots, c’est Laurent qui me les a confiés, la semaine dernière, dans la salle d’attente de l’Institut Jérôme Lejeune. À ses côtés, sa fille Jade, 14 ans, portait son plus beau sourire. Jade a une trisomie 21. Elle est vive, joyeuse, et sa présence illumine la pièce. Elle est suivie à l’Institut depuis sa naissance. Laurent sait tous les bénéfices qu’elle a retirés de ce soin d’excellence, ultra spécialisé.

Mais ce jour-là, derrière l’amour et la fierté d’un papa, j’ai entendu une inquiétude profonde : et demain ? Et si les avancées tant espérées n’arrivaient jamais à temps pour Jade ?

À la Fondation Jérôme Lejeune, nous sommes convaincus que l’alliance des médecins et des chercheurs est la clé de voûte de ces avancées. C’est ensemble qu’ils conçoivent des projets audacieux et transforment des découvertes de laboratoire en véritables espoirs de traitements. Alors, j’ai pris le temps de lui en parler longuement.

À la fin de notre échange, il a souri et s’est exclamé : « La recherche, maintenant, j’y crois ! »

Mais cette recherche ne peut se faire sans votre soutien.

Image de Grégoire François-Dainville

Grégoire François-Dainville

Directeur de la Fondation Jérôme Lejeune

3 bonnes raisons d'espérer !

1. Des avancées décisives
se dessinent

Le projet DYRK1A qui vise à développer un candidat-médicament pour corriger le déficit intellectuel des personnes porteuses de trisomie 21, termine actuellement la phase 1 de ses essais cliniques qui montre que le médicament est bien toléré.

Si tout se passe bien, un médicament pourrait être disponible dans moins de 10 ans.

Jade aurait alors 24 ans et pourrait en bénéficier.

2. Nos succès d’aujourd’hui préparent ceux de demain

Il y a 20 ans, nous avons investi dans les premiers modèles animaux de trisomie 21. Aujourd’hui,

le projet CBS analyse des candidats-médicaments sur ces modèles. Cette année, nous avons réussi à créer des cellules souches pluripotentes induites (iPSC) trisomiques grâce au projet COLIBRI.

Dans 10 ans, celles-ci pourront servir à tester de nouvelles solutions thérapeutiques.

3. Nous avons dès maintenant des résultats concrets

Le projet Respire 21 a prouvé qu’un dépistage précoce des apnées du sommeil, associé à un traitement, améliore les capacités cognitives chez le jeune enfant avec trisomie 21.

Nos plus jeunes patients en bénéficient déjà.



Explorer l’impact du gaz H₂S sur le développement neuronal

La trisomie 21 entraîne des troubles cognitifs liés à un développement neuronal altéré. Parmi les pistes étudiées : le gaz H₂S produit en excès dans les cellules trisomiques.

Avec le soutien de la Fondation, le Pr Ines Araujo étudie les conséquences de cet excès en suivant deux hypothèses : i) ce gaz modifie certaines protéines, modifiant la signalisation neuronale ; ii) H₂S altère la respiration mitochondriale (usine énergétique de la cellule) freinant ainsi la maturation cellulaire.

Avec son équipe, le Pr Ines Araujo utilise des cellules souches pluripotentes induites (iPSC) différenciées en neurones et organoïdes pour analyser ces mécanismes. Une meilleure compréhension de ces mécanismes est nécessaire au développement de nouvelles approches thérapeutiques.

Le Pr Ines Araujo est docteur en biologie cellulaire, doyenne de la faculté de Médecine et de Sciences Biomédicales de l’Université d’Algarve et directrice adjointe du Algarve Biomédical Center Research Institute (ABC-RI). Depuis 5 ans elle est chef de groupe du laboratoire de Neurogénèse, Faro.

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Inactiver le chromosome 21 pour comprendre les troubles métaboliques cérébraux

Les cellules du cerveau, comme les neurones et les astrocytes, interagissent différemment dans la trisomie 21.

Le Pr Stefan Pinter étudie l’effet de l’inactivation de la totalité ou d’une partie des gènes du chromosome 21 sur ces interactions cellulaires modifiées. Pour ce projet, l’équipe utilise des cellules souches pluripotentes induites (iPSC) provenant de personnes avec T21 pour comprendre au mieux l’altération des mécanismes.

La trisomie 21 ayant également un impact sur le métabolisme des cellules via le stress oxydatif, le Pr Stefan Pinter cherche à comprendre comment ces inactivations du chromosome 21 peuvent modifier, voire corriger, les anomalies métaboliques observées. L’un des objectifs, à terme, est de corriger le dosage des gènes dans les cellules trisomiques, et donc les altérations du métabolisme cellulaire.

Le Pr Stefan Pinter est lauréat d’une bourse de recherche financé par la Fondation Jérôme Lejeune en 2024. Il travaille avec son équipe dans le département de Génétique et de Science du Génome, à l’Université du Connecticut à Farmington.

Développer une piste thérapeutique pour améliorer la cognition

Le gène cystathionine β-synthase (CBS), localisé sur le chromosome 21, produit la protéine CBS qui entraîne la libération dans les cellules du gaz de sulfure d’hydrogène (H₂S), qui, produit en trop grande quantité, est toxique et peut provoquer des troubles cognitifs importants.

Depuis plus de 6 ans, soutenu par la Fondation, l’équipe du Pr Csaba Szabo explore l’impact de la surexpression de ce gène CBS dans le déficit intellectuel.

Après avoir identifié et sélectionné des molécules capables de limiter l’activité de la protéine CBS, ce projet est entré en phase pré-clinique en 2024.

Suite aux résultats concluant de cette 1ère année, il s’agit maintenant de tester in vivo l’effet de l’inhibition de CBS sur les troubles cognitifs et comportementaux dans des souris T21, et de développer des tests biomarqueurs de l’inhibition de l’activité de CBS.

Le Pr Csaba Szabo, médecin et chercheur, est le spécialiste mondial du gène CBS et du gaz H₂S. Après une longue carrière aux États-Unis, il a réorienté ses connaissances et expertises sur la trisomie 21. Il travaille aujourd’hui à l’Université de Fribourg en étroite collaboration avec la Fondation Jérôme Lejeune.

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Tester l’effet d’un candidat-médicament chez les patients

La protéine DYRK1A, dont le gène est situé sur le chromosome 21, joue un rôle clé dans la trisomie 21 et dans la maladie d’Alzheimer. Son excès entraîne notamment des troubles cognitifs.

Pour y remédier, la société Perha Pharmaceuticals, avec le soutien de la Fondation, a développé la Leucettinib-21, un candidat-médicament inspiré d’une substance naturelle marine qui réduit cette activité excessive dans la trisomie 21. Après le feu vert de l’ANSM fin 2023, l’étude clinique de phase 1 (LEUCETTA) a débuté en 2024 afin d’évaluer la sécurité du traitement et d’évaluer son absorption.

Les premiers résultats montrent une très bonne tolérance. L’étude se poursuit aujourd’hui chez des personnes avec trisomie 21. En parallèle, l’équipe étudie le mécanisme d’action du candidat-médicament sur les prélèvements sanguins des personnes inclues dans l’étude.

Président et directeur scientifique de la start-up de biotechnologies Perha Pharmaceuticals, le Dr Laurent Meijer est l’un des spécialistes mondiaux des protéines kinases et de leurs inhibiteurs. La Fondation le soutient depuis plus de 10 ans.

Pr. Csaba Szabo

Université de Fribourg

Le Pr Csaba Szabo, médecin et chercheur, est le spécialiste mondial du gène CBS et du gaz H2S. Après une longue carrière aux États-Unis, il a réorienté ses connaissances et expertises sur la trisomie 21. Il travaille aujourd’hui à l’Université de Fribourg en Suisse en étroite collaboration avec la Fondation Jérôme Lejeune.

Son objectif : trouver une molécule qui puisse bloquer la protéine CBS et rétablir le fonctionnement de la cellule pour améliorer les capacités cognitives.

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