Le Parlement européen, réuni ce mardi 8 octobre en séance plénière à Strasbourg, adoptera à midi la résolution sur « Genericide – Les femmes manquantes ». Surtout, la Fondation Jérôme Lejeune attire l’attention des parlementaires européens, en particulier de ses représentants français à Strasbourg, sur 5 amendements soumis au vote.
Le Parlement européen, réuni ce mardi 8 octobre en séance plénière à Strasbourg, adoptera à midi la résolution sur « Genericide – Les femmes manquantes ». La Fondation Jérôme Lejeune salue cette résolution qui confirme l’attention aigüe et croissante que portent les instances européennes à cet enjeu mondial dramatique : l’avortement sexospécifique. Surtout, la Fondation Jérôme Lejeune attire l’attention des parlementaires européens, en particulier de ses représentants français à Strasbourg, sur 5 amendements soumis au vote.
Le généricide est une pratique d’avortement sélectif fondée sur le sexe du fœtus « parce qu’elle est une fille ». Les instances européennes s’inquiètent depuis plusieurs années et de manière croissante de cette pratique dont l’ampleur est dramatique en Inde et en Chine notamment, mais qui émerge de plus en plus dans l’asymétrie des sexe-ratios de certains Etats membres. En septembre, le ministre britannique de la Santé a par exemple demandé au parquet des « clarifications urgentes » après la relaxe de deux médecins ayant accepté de pratiquer un avortement sélectif basé sur le sexe féminin du fœtus. La résolution soumise au vote ce jour au Parlement est un outil supplémentaire pour lutter contre cette discrimination à l’égard des femmes avant la naissance.
D’autre part, 5 amendements cruciaux vont être soumis au vote ce jour. En particulier, ils entendent rappeler « qu’il n’existe aucun droit humain à l’avortement et au choix du sexe d’un enfant dans le droit international », que « la déclaration des droits de l’enfant, qui dispose que tout enfant, sans distinction de sexe, a le droit à une protection juridique appropriée, avant comme après la naissance, (…) et que les enfants de sexe féminin bénéficient des mêmes droits » et qu’est reconnu «un droit humain à l’objection de conscience » pour le personnel médical.
La Fondation Jérôme Lejeune invite les membres français du Parlement européen à incorporer dans le projet de la résolution les 5 amendements déposés au vote en séance plénière. Ces amendements sont essentiels pour renforcer l’objectif de la résolution. Si la Fondation Jérôme Lejeune est attentive à l’épilogue du vote de cette résolution, elle attend également des instances européennes qu’elles s’emparent pleinement de la généralisation de la sélection prénatale, notamment via l’arrivée sur le marché européen de nouveau tests de diagnostic prénatal de la trisomie 21, capables d’étendre considérablement et de façon précoce le « screening » du patrimoine génétique des enfants à naître.