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Retour à l’Assemblée Nationale du projet de loi bioéthique

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29 Juin 2020 Retour à l’Assemblée Nationale du projet de loi bioéthique

Les députés face à la sélection des embryons trisomiques et à la manipulation du génome humain

À l’aube d’une crise économique sans précédent, et alors que la France commence à panser les plaies de la pandémie de covid-19, le gouvernement si prompt à protéger la vie des personnes vulnérables pendant le confinement, a demandé aux députés de réexaminer prioritairement à partir de ce jour le projet de loi bioéthique qui porte gravement atteinte aux plus jeunes des membres de notre espèce.

La Fondation Jérôme Lejeune, qui défend la dignité de toute vie humaine, en particulier celle des personnes touchées par un handicap mental, et qui finance le premier centre de consultation européen spécialisé dans les déficiences intellectuelles d’origine génétique, appelle les parlementaires français à s’opposer à toutes les dispositions du projet de loi bioéthique qui élargiront demain le régime juridique d’autorisation de recherche sur l’embryon humain, et qui aggraveront l’élimination systématique des enfants porteurs de trisomie 21 en gestation.

S’appuyant sur l’expertise de ses juristes et de ses scientifiques, qui analysent l’évolution du régime encadrant la procréation médicalement assistée, et la manipulation de l’embryon humain dans le cadre de protocoles de recherche, la Fondation Jérôme Lejeune demande aux députés de :

> Refuser, à la suite des sénateurs, le diagnostic pré implantatoire des aneuploïdies (DPI-A) qui vise à détruire dans le cadre des PMA les embryons porteurs d’une anomalie chromosomique. « Quel signal envoyons-nous aux personnes handicapées ? Quelle stigmatisation, quelle violence du message vis-à-vis des trisomiques ! Quelle société voulons-nous ? » alertait la sénatrice Cécile Cukierman (CRCRE) au Sénat en janvier dernier,

> Confirmer la suppression de l’article 17 qui rendait possible la création d’embryons transgéniques et chimériques  et l’intégration de cellules humaines  (cellules souches pluripotentes induites dites iPS ou cellules souches embryonnaires) dans l’embryon animal,

> Refuser l’allongement de la durée de culture des embryons in vitro,

> Réintégrer le délai de réflexion de huit jours avant une interruption de grossesse dite « médicale », supprimé au Sénat au mois de janvier dernier. La Fondation Jérôme Lejeune qui suit au sein de son centre médical plus de 10 000 patients dont la plupart sont porteurs d’une trisomie 21 dénonce la traque revendiquée d’une population qu’elle soigne depuis un quart de siècle.

Jean-Marie Le Méné, Président de la Fondation Jérôme Lejeune, rappelle que « la pandémie a été l’occasion de redécouvrir le prix de la vie humaine. Si le droit l’emporte sur la vie, alors il permet de tricher sur tout. Que le premier acte symbolique après la pandémie soit une loi qui promeuve le sacrifice d’embryons humains à très grande échelle pour économiser l’expérimentation animale en dit long sur le Nouveau Monde inhumain qui nous est imposé.

 
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