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Nous avons été nombreux dimanche, très nombreux, malgré la crise sanitaire, à nous mobiliser pour la Vie ! A l’appel de la Marche pour la vie, collectif d’associations dont la Fondation Jérôme Lejeune fait partie, plus de 15 000 personnes ont pu suivre l’événement en direct, sur place ou à distance.
Masques sur le visage, pancartes à la main « bébé avorté = humain à la poubelle », « l’avortement est une violence faite aux femmes », « l’objection de conscience sauve des vies », nous étions 5 000 au Trocadéro (source organisateur et préfecture) et 10 000 en direct via Zoom pour la plus grande manifestation physique et électronique jamais organisée en France !
Depuis Paris et toute la France, nous avons redit que nous étions là pour défendre la Vie, de son commencement à sa fin naturelle et pour montrer notre opposition aux projets de lois qui seront débattus dans les prochains jours au Sénat.
Une actualité très chargée cette année
Ni le confinement, ni la crise sanitaire, ni le coronavirus, ni l’effondrement économique et social n’ont empêché le gouvernement et les parlementaires d’attaquer la vie humaine naissante :
⇒ allongement du délai légal de l’avortement de 12 à 14 semaines,
⇒ suppression de la clause de conscience des médecins spécifique à l’IVG,
⇒ avortement possible jusqu’au 9ème mois pour « détresse psychosociale ».
Un focus sur l’IMG. Dans le projet de loi de bioéthique, dont la révision est initiée depuis 2018, a été adjoint à la sauvette cet été un nouvel amendement réclamant l’autorisation de pratiquer une Interruption Médicale de Grossesse (IMG) jusqu’à 9 mois de grossesse pour « détresse psychosociale ». Ce terme si vague, peut servir de prétexte à nombre d’avortements tardifs et faiblement motivés, risque augmenté par la suppression du délai de réflexion avant l’IMG, prévue par ce même projet.
La loi Veil intégrait dès 1975 l’IMG, ce qui a légalisé l’élimination possible jusqu’à la veille de leur naissance tous les porteurs de handicaps (96% des enfants trisomiques détectés sont aujourd’hui avortés en France). Avec la Marche pour la vie, nous ne pouvons permettre d‘amplifier demain ces pratiques eugénistes, avec l’élimination d’enfants viables, pour « détresse » ou convenance personnelle.
La vie humaine n’a jamais été autant attaquée !
Une porte-parole qui n'est pas passée inaperçue...
Nouvelle porte-parole de la Marche pour la vie, Aliette Espieux a particulièrement brillé sur scène et au micro des journalistes. Son discours : le recours à l’avortement n’est pas le meilleur moyen pour épanouir la femme…
« Renforcer l’avortement, ce n’est pas accentuer le droit des femmes, mais c’est le bâillonner, c’est dissimuler la réalité qui explique son avortement : pression de l’entourage, harcèlement au travail, viol, violence,…«
De nombreux médias se sont intéressés à elle, à son engagement et à ses propos novateurs !
