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Vincent Lambert : l’euthanasie d’un homme handicapé qui hantera longtemps les consciences.

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11 Juil 2018 Vincent Lambert : l’euthanasie d’un homme handicapé qui hantera longtemps les consciences.

11 juillet 2019

Vincent Lambert est mort ce matin au CHU de Reims. Il n’est pas mort de son handicap. Il a été privé d’alimentation et d’hydratation pendant 9 jours. Vincent Lambert est mort de faim et de soif en France, en 2019, dans la stricte application des lois Leonetti et Leonetti-Claeys sur la fin de vie qui assimilent les soins de confort (alimentation et hydratation) à des traitements. Or, Vincent Lambert ne recevait aucun traitement, sinon celui d’être nourri et hydraté chaque jour, ce qui relève de la plus élémentaire humanité. Il n’était tellement pas en fin de vie qu’il a fallu neuf jours de lente agonie (déshydratation provoquée suivie d’insuffisance rénale, d’accumulation de potassium dans le sang, et d’arrêt cardiaque) pour qu’il finisse par mourir. Vincent Lambert n’est pas mort de son handicap, il a été tué.

La préoccupation du respect de tout homme, même diminué aux yeux du monde, était le cœur du message de Jérôme Lejeune.

La Fondation qui porte son nom est directement concernée par des mesures eugéniques qui s’appliquent déjà à ses patients en début de vie et par des mesures euthanasiques qui s’appliqueront (ou qui s’appliquent déjà) à eux en fin de vie.

Accepter que Vincent Lambert trouve la mort dans les conditions d’une euthanasie déguisée condamnera demain de facto tous ses semblables, et parmi eux les personnes handicapées mentales vieillissantes, dont celles touchées par une trisomie 21.

La Fondation Jérôme Lejeune a apporté un soutien aux parents de Vincent Lambert pour les aider jusqu’au bout à sauver la vie de leur fils, contre tout un appareil politique, judiciaire et médiatique qui refuse de consacrer le droit à la vie comme une valeur suprême.

Jean-Marie Le Méné, Président fondateur de la Fondation Jérôme Lejeune, alerte l’opinion et les pouvoirs publics

« sur la faiblesse croissante de la prise en charge publique du soin des personnes handicapées mentales. De même que les enfants handicapés ont été les premières victimes de l’avortement, les adultes handicapés vieillissants seront les premières victimes de l’euthanasie. »

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