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Vote du PJL bioéthique à l’assemblée : les députés sauvent l’honneur en rejetant le DPIA

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04 Août 2020 Vote du PJL bioéthique à l’assemblée : les députés sauvent l’honneur en rejetant le DPIA

Alors que l’examen en seconde lecture du projet de loi de bioéthique s’est achevé tard dans la nuit, la Fondation Jérôme Lejeune regrette que les députés n’aient pas suivi la sagesse du Sénat qui s’était opposé au mois de janvier dernier à la modification du génome humain, mais elle se réjouit néanmoins que le DPI A ait été écarté au terme d’un débat houleux.

Les députés en séance, à la suite de la commission, ont d’abord confirmé la réintégration de l’article 17 qui autorise la création des chimères animal-homme et la modification génétique des embryons humains in vitro, deux dispositions qui avaient été supprimées par les sénateurs au mois de janvier dernier.

Néanmoins, alors que cette mesure cristallisait toutes les tensions depuis plusieurs jours, l’Assemblée nationale a suivi l’avis du gouvernement et rejeté  le Diagnostic Préimplantatoire étendu aux anomalies chromosomiques. C’est une victoire symbolique importante, car les députés ont refusé à la suite du Sénat d’inscrire dans la loi le tri d’êtres humains.

C’est toute une population marquée par le critère de son génome imparfait qui était visée, celle que la Fondation Jérôme Lejeune accueille et soigne au sein de sa consultation à Paris. Quels couples accepterait encore demain d’accueillir un enfant trisomique si ceux-ci avaient la possibilité de recourir au DPI dans le cadre d’une fécondation in vitro qui leur promet l’enfant parfait ?

Jean-Marie Le Méné, Président de la Fondation Jérôme Lejeune, se réjouit que les personnes trisomiques échappent à la double peine. « Après le dépistage prénatal qui élimine déjà 96 % des foetus diagnostiqués trisomiques, le DPI A aurait supprimé dans le cadre des PMA 100% des embryons porteurs d’une anomalie chromosomique. Le Parlement ne doit pas céder aux intérêts financiers des laboratoires. Le transhumanisme qui consiste à éliminer les êtres imparfaits pour hâter l’avènement d’un homme nouveau débarrassé de ses fragilités n’est pas de la médecine. L’honneur de la Fondation, dans sa pratique médicale, est de défendre inconditionnellement la personne humaine, de sa conception à sa mort naturelle. »

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