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Inscrire l'IVG dans la Constitution :
une aberration

Constitutionnaliser l’avortement :

Une mesure inutile

Inscrire l’IVG dans la Constitution est hors sujet parce que la Constitution n’est pas un catalogue de libertés individuelles. Elle est la Loi fondamentale qui fixe les normes institutionnelles organisant la société française : souveraineté du peuple, séparation des pouvoirs, rôle du président de la République….

Qui modifie des équilibres importants

La constitutionalisation de l’IVG crée une hiérarchie entre des principes : la liberté de la femme d’avorter serait, de fait, érigée en un principe supérieur car inscrit dans le texte de la Constitution de 1958 tandis que la liberté de conscience des soignants et le respect de l’être humain en gestation, ne le sont pas. Ces derniers s’en trouveront fragilisés.

Menaces sur l’IVG ?
Un danger fantasmé :

Il n’y a pas de menace sur l’IVG aujourd’hui en France, les chiffres montrent même qu’ils sont de plus en plus nombreux ; dans le même temps, la dénatalité inquiète, l’infertilité aussi. À ce sujet, le président de la République a exprimé l’urgence d’un « réarmement démographique ». Pourtant, il est devenu héroïque d’émettre le moindre doute sur la question de l’avortement ; les élus qui sont montés au créneau pour exprimer leur opposition, non pas à la loi Veil, mais à la constitutionnalisation de l’avortement, ont été sifflés, hués, conspués. Les citoyens qui demandent un débat guidé par la raison sont censurés, ils subissent une forme d’ostracisation médiatique.
S’il existe un danger c’est celui de la menace qui pèse sur la clause de conscience des professionnels de santé : récemment des parlementaires de gauche ont voulu la supprimer, à deux reprises (2018 et 2020).

L’IVG, un totem habilement utilisé à des fins politiques

L’IVG est un piège politique : le débat est impossible, y compris dans l’opposition, parce qu’il divise. La totémisation de l’IVG est telle que nul ne peut plus questionner le sujet, prendre en considération la complexité des enjeux.
Le constitutionnaliser renforce l’engrenage infernal, sans fin, sans limite, qui en fait un levier pour de futures actions politiques ou militantes. Aurore Bergé, nouvelle ministre déléguée auprès du Premier ministre, l’a revendiqué lors d’un débat en janvier : « Ce texte n’est pas un point final, c’est un moment de la République pour mettre à l’abri une liberté précieuse avant de reprendre la marche ». Le Parlement Européen a voté le 28 février 2024 un rapport et une résolution sur la situation des droits fondamentaux dans le monde. Les députés européens réclament que l’avortement devienne une valeur de l’UE et de l’inscrire dans la charte des droits fondamentaux.

Interpellez vos parlementaires

La Fondation Jérôme Lejeune met à votre disposition un outil d’interpellation des sénateurs et sénatrices afin de les enjoindre à s’opposer à ce projet de loi constitutionnelle. Vous connaissez peut-être le message du film Green Book « Le génie ne suffit pas, il faut du courage pour faire changer le cœur des gens ». Les représentants de la nation ont besoin qu’on leur insuffle ce courage. Le courage politique de faire barrage.

Pourquoi le débat a-t-il tellement d’importance pour la Fondation Lejeune ?

96% des enfants en gestation diagnostiqués trisomiques sont victimes de l’avortement. Dans une société dont les représentations collectives conduisent à l’éradication massive de ces enfants, la Fondation Jérôme Lejeune ne peut pas se taire

L’urgence est celle d’une prise de conscience collective. À l’heure du dépistage prénatal précoce de masse, et de la possibilité de pratiquer un avortement jusqu’à 14 semaines de grossesse, l’avortement eugénique est banalisé, il n’est même plus une question puisque ce qui relevait autrefois de l’IMG peut se faire dans le cadre d’une IVG. Dans une société qui prône l’inclusion et la fraternité, peut on accepter que certains n’aient pas le droit de vivre à cause de leur génome ?

Le député Marc Le Fur a exprimé cette alarme éthique et anthropologique dans l’hémicycle en janvier 2024 : « Hélas, l’IVG est, de fait, souvent utilisé à des fins d’eugénisme. Je pense à ceux qui sont atteints de trisomie 21 et qui disparaissent – c’est bien de cela qu’il s’agit –, alors même qu’ils pourraient, comme ceux qui survivent – les enfants, les jeunes adultes, les adultes plus âgés, atteints de trisomie 21 – travailler, faire du sport ou être comédiens ou acteurs. Il faut savoir qu’ils sont capables d’avoir une vie – certes difficile – et de donner de l’amour autour d’eux. Voilà les quelques mots que je voulais avoir pour ces personnes qui sont, hélas, et j’espère que nous en avons tous conscience, les grandes victimes de l’avortement ». Cette alarme devrait susciter un sursaut collectif de l’ensemble de la représentation nationale, de tous les responsables politiques et de l’opinion publique en général.
Guidée par cette préoccupation, la Fondation Jérôme Lejeune appelle chaque citoyen à la mobilisation.

LA fondation jérôme lejeune

Reconnue d’utilité publique depuis 1996, la Fondation agit pour les personnes atteintes de déficience intellectuelles d’origine génétique.

Au service des malades et de leur famille, elle poursuit trois objectifs : 

Chercher

1er financeur en France de la recherche sur les maladies génétiques de l’intelligence. La Fondation Jérôme Lejeune finance chaque année plus d’une cinquantaine de programmes de recherche sur les maladies génétiques de l’intelligence. Ces projets de recherche internationaux ont donné lieu à plus de 1000 publications scientifiques, permettant de pouvoir faire avancer la science sur la compréhension des maladies génétiques de l’intelligence, mais aussi la possibilité un jour de les soigner.

Soigner

1er centre de consultation sur les maladies génétiques de l’intelligence en Europe. La fondation Jérôme Lejeune a créé et finance l’Institut Jérôme Lejeune, centre de consultations médicales et paramédicales spécialisées. Depuis sa création, l’Institut Jérôme Lejeune réalise le suivi de plus de 13000 patients.

Défendre

1er avocat de la vie humaine​. Parce qu’elle défend la vie, la Fondation Jérôme Lejeune est vigilante aux questions de bioéthique : dans un contexte où l’accélération des progrès scientifiques et la pression idéologique posent à la société des interrogations fondamentales, la Fondation apporte son expertise scientifique jointe à ses valeurs éthiques.​

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