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Le livre qui pique et qui buzze

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08 Mar 2016 Le livre qui pique et qui buzze

En « une centaine de pages d’enquête passionnante » (Le Figaro), Jean-Marie Le Méné expose la problématique du dépistage prénatal non-invasif (DPNI) de la trisomie 21. Le point sur les retentissements médiatiques qui ont fait suite à la parution de son nouveau livre, Les Premières victimes du transhumanisme.

 

Eric Zemmour semble bouleversé par la lecture du livre. Il en publie une recension intense dans Le Figaro : « L’auteur nous agace parce qu’il nous fait honte. Nous, c’est-à-dire tous ceux qui ne connaissent rien à cette maladie, et qui ne veulent surtout pas s’y plonger »… « On a honte de s’en accommoder. On a honte de n’avoir rien fait. Et on lui en veut d’avoir honte ».

En effet, Jean-Marie Le Méné pointe un véritable scandale : « Il y a le vrai scandale et le faux, le fabriqué, le chiqué, le scandale pour rire. Pour la gloire ou pour payer ses impôts. Et puis il y a l’authentique, celui qui ne paie pas de mine. Le scandale qui ne fait pas scandale. Parce qu’il est trop scandaleux pour que les professionnels tarifés du scandale sans risque s’en saisissent ».

Le business de l’eugénisme

Dans Le Figaro Vox, Eugénie Bastié se penche sur l’aspect transhumaniste des tests de dépistage et de manière dont ils sont utilisés : « A quoi peut bien servir le trisomique ? Au business de sa propre éradication », écrit-elle. Elle s’inquiète de la violence avec laquelle notre société et l’idéologie transhumaniste qui la traverse traite les personnes trisomiques : « quand ils [les enfants trisomiques] ne seront plus là, quand le monde sera épuré de leur faiblesse, il faudra bien que l’idéologie transhumaniste en cherche d’autres ». La journaliste rappelle alors la remarque du professeur de cybernétique Kevin Warwick : « Ceux qui décideront de rester humains et refuseront de s’améliorer auront un sérieux handicap. Ils constitueront une sous-espèce et formeront les chimpanzés du futur ». Et de conclure, Jean Marie le Méné « nous délivre un avertissement : devant l’homme augmenté promis par le transhumanisme, nous sommes tous des trisomiques ».

Des « intérêts sans foi ni loi »

« La thèse est limpide » écrit Jean-Pierre Denis, rédacteur en chef de La Vie : « ayant éliminé le maillon faible, cette révolution en viendra à tout emporter ». « Jean-Marie Le Méné montre en quoi cet “Hiroshima silencieux” répond en fait à des intérêts sans foi ni loi ». En effet, « d’habiles spéculateurs, ayant identifié dans le marché du bébé sur mesure un gigantesque “eldorado”, sont parvenu à obtenir le soutien sans faille des institutions censées protéger les citoyens, notamment en France. Au-delà des enjeux de la trisomie, il s’agit tout simplement, selon lui, de la phase inaugurale de la révolution transhumaniste ».

Un « constat glaçant »

Dans sa recension sur Boulevard Voltaire intitulée « Condamnés à mort parce que trisomiques », Charlotte d’Ornellas présente Jean-Marie le Méné en « en digne héritier » du professeur Jérôme Lejeune. Avec le même défi, car aujourd’hui, « si les trisomiques ont disparu de notre vie quotidienne, ce n’est pas parce qu’ils sont guéris ».  C’est pourquoi « on achève les 150 pages avec effroi : parce que le constat est glaçant, mais également parce que les conséquences de la politique ouvertement eugéniste menée à l’égard des enfants trisomiques laissent entrevoir des conséquences terrifiantes dans une société qui a remplacé la transcendance par le progrès ».

Et c’est toujours la question de l’argent qui se profile : « La réalité que dévoile ce livre, c’est que l’élimination rapporte plus d’argent que la recherche. Notre bonne conscience n’a fait que changer le sens des mots pour justifier l’injustifiable, comme si souvent ». Pour la journaliste, Jean-Marie Le Méné « peut être fier de ce nouveau cri de détresse qui lui vaut des injures : il est vrai que l’on est tenté de détester ce livre qui égrène nos trahisons ou démissions successives et inavouables… mais tous les hommes attachés à leur liberté devraient faire l’effort de lire, au moins pour savoir ».

Pour Hilaire de Crémiers, dans Politique Magazine, « Jean-Marie le Méné mène l’enquête et ne s’en laisse pas compter ». « Dans un style vigoureux, qui sait résumer les situations en formules saillantes, il met au jour le plan implacable qui livre le monde, mais d’abord la France, à l’eugénisme, à ses méthodes, à ses visées, avec la complicité active de la médecine officielle, de l’Etat, des laboratoires pharmaceutiques, des autorités morales ou prétendues telles (…). » « Après les mongoliens, à qui le tour ? », s’inquiète-t-il, alerté par la lecture du livre.

Les recensions :

 

 

Les interviews de Jean-Marie le Méné dans les médias :

Les prochaines conférences de Jean-Marie Le Méné :

  • Mercredi 8 juin à 20h30 (Rambouillet) 20h30, salle Sainte Bernadette au 1, rue de la paix à Rambouillet
  • Lundi 13 juin à 20h (Grenoble) 10 place Lavalette, (salle du 1er étage, Tram : arrêt «Notre-Dame »)
  • Jeudi 16 juin (Paris) St Léon 20h30 Chapelle de St Léon (Maison des œuvres) 75015 Paris

 

Le livre : Jean-Marie Le Mené, Les Premières victimes du transhumanisme, éditions Pierre-Guillaume de Roux, 2016.

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