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Marin Carnot : en mer aux couleurs de la Fondation Lejeune

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18 Mar 2025 Marin Carnot : en mer aux couleurs de la Fondation Lejeune
François et Marin Carnot
Marin Carnot avec François, porteur de trisomie 21 (photo ©Fondation Lejeune)

Qu’est-ce qui peut bien pousser un jeune homme de 23 ans à vouloir relever le défi du Vendée Globe au profit de la Fondation Lejeune ?

Il y a, d’abord, l’appel du large – « la mer, c’est là où je me sens le plus chez moi » – et ce désir de l’infini qui a un goût de liberté et qui s’est ancré en lui comme une vocation dès l’enfance, avec le sens du défi : « le Vendée Globe, c’est l’Everest des mers. Il y a moins de personnes qui l’ont terminé que de personnes qui sont allées dans l’espace… ». Si le record est de 64 jours, il faut en général 80 à 90 jours pour terminer ce périple, sans aucun contact physique avec le reste du monde habité. « Cette solitude fait partie de ce qui m’attire. À bord, chaque instant a un poids unique. »

Puis la prise de conscience, en grandissant, du secret désarroi d’une génération en perte de repères, de sens et de rêves. Il perçoit que son projet à lui enthousiasme ses proches et ravive en eux le goût de vivre à fond l’aventure de leur vie – de ne pas avoir peur. Alors il le vivra pour eux, ce projet, pour eux et, s’il pouvait, pour une cause à soutenir, pour donner à son défi une dimension solidaire. C’est ce qu’avait fait avant lui Tanguy de Lamotte, un skippeur qui l’inspire, premier navigateur à terminer le Vendée Globe au profit d’une association et non pas d’une entreprise, ou cet autre Tanguy – Le Turquais – qui courut l’an dernier avec Lazare pour d’autres déshérités. Mais quelle cause choisir ?

Le sujet du handicap le touche, alors qu’il travaille huit mois aux côtés de Damien Seguin, le skipper qui a fini le Vendée avec une main en moins. Le choix de la Fondation s’impose alors de lui-même. « Ce qui m’anime, c’est ce message : “N’ayons pas peur”. Pas peur de se lancer, d’affronter seul l’océan, d’aller chercher des sponsors. Pas peur d’être différent, de rêver grand même quand la société dit que certaines choses sont impossibles. Cela rejoint le message de la Fondation Lejeune. » Un message trop peu connu, selon lui, mais « la voile peut être un excellent vecteur pour le diffuser plus largement ».

Marin Carnot voit loin devant lui : le Vendée Globe aux couleurs de la Fondation, c’est à horizon 2032. La première étape pour arriver à cet objectif est de réussir la Solitaire du Figaro en 2026, une course moins difficile à terminer, même si elle reste extrêmement compétitive. Pour le moment, Marin lève des fonds auprès de sponsors. Il va aussi passer des entraînements sur dériveurs, avec des parcours à la journée, à des navigations au large en Figaro 3. En parallèle, il aura une année pour découvrir plus à fond la Fondation Jérôme Lejeune… avant de devenir son ambassadeur des mers.

L’année 2026 sera plus spécifiquement consacrée à l’entraînement sportif avant la Solitaire en août. 2000 milles nautiques, sur des bâteaux tous identiques : la course est connue pour mettre en avant les compétences techniques et stratégiques des skippeurs. On l’appelle « l’école des champions » et elle a été un tremplin pour des grands navigateurs comme Michel Desjoyeaux ou François Gabart. Le sera-t-elle pour Marin, qui a déjà 4 titres de champion de France en 5o5 ?

vidéo ©Marin Carnot

« Le but de ce partenariat, c’est d’emmener avec moi en mer la communauté des amis de la Fondation Lejeune. Ce projet, c’est aussi le vôtre ! En me suivant sur les réseaux sociaux et en likant mes publications, vous donnerez du poids à ce que je propose aux sponsors : c’est un moyen très concret et efficace de me soutenir et donc de soutenir la Fondation. Je suis vraiment honoré de porter les couleurs de la Fondation Lejeune. »

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