Foire aux questions

Toutes les questions sur la Trisomie 21

Travail

Mon enfant pourra-t-il travailler ?

Le travail est un élément important de la dignité de la personne humaine, et une personne porteuse d’une trisomie 21 devrait exercer une activité professionnelle quand cela est possible. Certaines personnes, ayant une autonomie importante et bénéficiant d’appuis familiaux, peuvent travailler en milieu ordinaire, mais ces cas sont rares et les choses ne sont pas toujours simples car les exigences sont de plus en plus fortes dans le monde du travail.

Où pourra-t-il travailler quand il sera grand ?

Une fois adulte, la personne peut travailler soit en milieu ordinaire, soit en milieu protégé. L’orientation dépend de la CDAPH (Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées ; consulter le site Internet du Ministère du travail : http://travail-emploi.gouv.fr/etudes-recherche-statistiques-de,76/statistiques,78/les-travailleurs-handicapes,88/les-mots-des-travailleurs,250/commissions-des-droits-et-de-l,3347.html), qui prend en compte l’avis des intervenants en charge du jeune. Un emploi en milieu ordinaire reste très exceptionnel. Il demande un accompagnement et un soutien de l’adulte et une bonne préparation de l’entreprise. La majorité des personnes travaille en milieu protégé, notamment dans des ESAT (Etablissements et service d’aide par le travail ; consulter le site Internet Service-Public.fr : http://vosdroits.service-public.fr/F1654.xhtml). Les travailleurs y effectuent du conditionnement, de la restauration, du jardinage ou tout autre travail manuel selon les spécialités proposées par ces centres.

Comment l’aider à trouver le travail le plus adapté à lui ?

Pour que le futur adulte trouve le travail qui lui correspond le mieux, il faut l’aider, dès l’adolescence, à connaître ses goûts, à les exprimer et à faire des choix. A partir de là, les éducateurs spécialisés pourront chercher à développer ses capacités et lui proposer des ateliers adaptés à ses désirs et à ses compétences. Les stages, vers la fin de son parcours en SIPFP (Section d’initiation et de préformation professionnelle ; consulter le site Internet Legifrance :http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=194F8D5B45191851D7CD5788AA793485.tpdjo09v_1?idSectionTA=LEGISCTA000006198705&cidTexte=LEGITEXT000006074069&dateTexte=20120810), sont généralement très formateurs.

Il ne faut pas méconnaître certaines réalités :

1) Le travail en ESAT est parfois assez répétitif ; il n’y a pas de promotion professionnelle possible, et certaines personnes peuvent se trouver désappointées au bout de quelques années

2) Certains ESAT, privilégiant l’efficacité économique sur l’épanouissement des personnes, tendent à réduire le recrutement de celles-ci au profit de travailleurs plus rapides ; or les personnes porteuses d’une trisomie 21, si elles ne sont pas toujours très rapides, sont souvent très méticuleuses dans leur travail, ce qui est un atout pour des travaux de qualité

Certaines personnes ne sont pas acceptées en ESAT, parce qu’elles ne sont pas aptes au travail proposé, car leur comportement n’est pas compatible avec un travail en équipe, ou bien parce qu’elles n’ont pas encore acquis la notion de travail productif. Il est important qu’ils puissent toutefois exercer une activité régulière, dans un centre d’activité de jour, par exemple. Il faut savoir que souvent l’inactivité favorise les comportements régressifs.